L'histoire sans fin (du forum)

Bon, je vous explique la règle :

Je commence à écrire le début d'une histoire, le suivant la poursuit comme il le veut, et ainsi de suite...
Gros délires autorisés ( )


Il était une fois un jeune étudiant en histoire qui s'appelait Jean Bon, un nom qu'il jugeait affreux et qui lui avait valu de souffrir toute sa vie des sarcasmes de ses camarades, si bien qu'il avait tenté dix-sept fois de mettre fin à ses jours, sans jamais y parvenir. Un beau matin alors que Jean Bon avait mal aux cheveux et les idées pêles-mêles suite à une soirée bien arrosée avec les membres du forum de la fac d'Histoire de Tours (c'est un écrit visionnaire ), il se perdit dans les couloirs obscurs de la bibliothèque spécialisée du quatrième étage...

à vous !

Là, il vit un livre flotter dans les airs. Il s'approcha pour assouvir sa curiosité, toujours l'esprit un peu embrouillé, qui voillait toute crainte de ce qui pouvait se passer. Du livre se dégageait une lueur étrange, une lueur attirante. En regardant la couverture, Jean Bon lut le titre, il s'agissait du Livre du Savoir, le livre légendaire que tous les étudiants qui connaissaient son existance recherchait avidement, car il y était inscrit, la connaissance même, de l' Histoire.....

(pas facile ta suite Idril, normalement le super item c'est à la fin de l'histoire qu'on le trouve après avoir affronté le boss (la bibliothécaire anthropophage de niveau 34 ), t'as encore rien compris )

Alors Jean Bon ouvrit le livre et se trouva aspiré en ses pages, car le livre de la connaissance historique ultime était une portail entre les époques, une machine remonter le temps, un ascenseur temporel... (En effet, comment voulez-vous qu'un simple livre contienne toute l'histoire de l'univers...? il faudrait beaucoup trop de pages pour que ce soit possible !!! C'est donc pour cette raison que ses concepteurs ont décidé que le voyage dans le temps était le meilleur moyen pour que leur bouquin soit fidèle à la publicité faite autour). Jean Bon se trouva alors entouré d'une lumière bleue, puis un grand flash lumineux l'éblouit et l'aveugla durant quelques secondes. Lorsqu'il retrouva la vue...


(allez, à vous !!!)

(Wéhéhé un jeu à flood )


"Oh my ! J'ai bu tant que ça ?!" pensa le jeune homme lorsqu'il se retrouva au milieu d'une plaine, face à un homme vêtu de peaux de bêtes.
Cela dit, même le fait d'être dans le gaz n'expliquait pas la disparition de la bibliothèque de Harry Potter...

(je m'excuse dès le départ pour mes logorrhées mais je suis en train de lire tous les livres de boris vian, donc philosophie quand tu nous tiens...!!lol)

Cet homme vêtu de peaux de bêtes lui demanda d’une voix profonde et pratiquement inaudible :
« pourquoi veux-tu connaître la réelle histoire du monde ? n’as-tu pas peur d’être bousculé dans tous tes préjugés que l’on t’a inculqués depuis ta plus tendre enfance ? »
Jean sortit rapidement de son état nauséeux et prit le temps d’appréhender ces futurs bouleversements qui lui arriveraient s’il décidait d’accéder a la connaissance universelle. Et si effectivement tout ce qu’on lui avait appris était faux, et si toute cette masse indigeste d’informations qu’il a ingérée depuis toutes ces année n’étaient en fait qu’un agglomérat d’histoires crées de toutes pièces par l’Homme pour ne pas avoir à assumer la réalité ? est-ce que l’humaine subjectivité de l’histoire est si différente de la Vérité ?
Jean sortit de ses pensées au moment où l’homme en peaux de bêtes lui posa une nouvelle question : « avec quel dessein as-tu ouvert ce livre ? que feras-tu de la Connaissance ? »

Jean Bon, étudiant suicidaire (cf Guthrif), un brin curieux (cf Idril), quelque peu alcoolisé (cf Ed), se retrouva devant cet homme vêtu d'une peau de bête qui lui posait une étrange question ...
Il réfléchissa un moment a cette nouvelle situation et observa l'homme qui se trouvait devant lui ...
Cet homme était grand, fort et vraiment très poilu... Il s'appuyait sur cet énorme massue, qui ressemblait plus à un immense tibia qu'un bout de bois...
Sous cet aspect tribal, l'homme ne lui était étrangement pas inconnu... il tenta :

" - C'est toi Tom Hâte ?????? "

(la suite au prochain post....
Qui est Tom Hâte ? Comment Jean Bon connait Tom Hâte??? )

Citation :

" - C'est toi Tom Hâte ?????? "

- Vil morceau de [*r]cochonnet ! Comment oses-tu me comparer à cet infâme fruit ? A cette boustifaille pour gésiers égarés ! Figure-toi, ô infâme bestiole bouseuse et grassouillette que tu as à faire à l'un des plus grands Maliens, ne venant pourtant pas du Mali ! Je suis, pauvre queue en tire bouchon égarée d'Arcachon, le noble, l'illustre, le sublimissime grandissimement magnifique... Leonidas, chocolatier belge émigré à Smarte, capitale de Smartiesland où je conçois les meilleurs m&ms au chocolat Suisse ! Hors de chez moi vil profanateur du pays du fromage agôgèment franchouillard... Sur ce, rejoins donc les hordes de sauvages Charles qui fracassent comme des bourrins les Perses trouffionnisés ! Va, rejoins ces infâmes bestiaux, chats honteusements persanisés et idôlatrant son Alcoolique Grandeur des Porte-Avions Gaul(l)oisisés, soldats maltraités de sa Déspérantissime Aurélianissime Majesté, du royaume Aurélien, dirigée par le grand roi Louis Aragon. VA ! Et quant à Tom Hâte, ne t'étonne pas que ce vil fruit mononeuronal ait attéri farci dans une cave emplie de momies parisiennes...

là

totalement loufoque... mais j'ai cru comprendre qu'il fallait venir en aide à une âme solitaire se sentant traitreusement abandonnée

Jean Bon prit alors la direction de la mer et plus particulièrement le port d'Arcachon pour y retrouver le grandissime Blacknights.

Il retrouva facilement la direction notamment grâce au nombre de peaux de chats sur la route.

Arrivé sur la rade, il découvrit un immense navire, d'où émanaient une musique de fête et des cris de chats.

Sans comprendre, il alla voir un marin sur un tonneau pour demander une audience à la majesté alcoolique. Le marin lui conseilla de trouver un viking du nom de Gut.

Jean se rend donc à l'auberge "Croulant Restaurant Scandinave" où Gut passait énormément de temps.

Avant même de rentrer, la porte explosa et un homme vola dans les airs, une canette de limonade à la main. Quelques secondes plus tard, un homme sort en courant, brandissant une hache sur sa victime à terre.
Il lui scanda ceci : Espèce de morpion guatémaltais ! Ici on ne boit pas de limonade ! Uniquement de la Guthrifness !

Jean, tout heureux de cet affrontement se plaça devant Gut pour se présenter.
Gut le regarda d'un air moqueur puis lui lança une réplique unique : Que cherches-tu, fétide galiléen ?

Jean : Je ne suis pas un fétide galiléen, je recherche le grand Blacknights !

Gut : Ah l'autre fêtard libidineux ?

Jean : Oui ça doit être lui !

Gut : C'est simple, présente toi à 23h précises devant le phare avec une peau de chat noir, c'est le pass pour être convié à ses fêtes.

Ni une ni deux, Jean fonça dans les ruelles à la recherche d'un chat noir !
Après quelques heures de bataille avec nos amis les félidés miauleurs, il réussit à trouver la toison désirée et décida donc de se présenter au phare.

22h50, Jean attendait déjà depuis une heure dans le froid, le visage pâle, glacé par le vent venant du large.

Il entendit un bruit de moteur, puis vit se rapprocher une vedette. C'était la navette pour rejoindre le porte avion.

La navette était conduite par un homme, en tee-shirt blanc moulant, le casque sur la tête, les lunettes de soleil sur les yeux et la clope à la bouche.

Jean se présenta et remit au marin la toison de félin noire. L'homme le regarda bizarrement et lui demanda le pourquoi de cette toison.

Jean lui répondit que Gut lui avait conseillé de se présenter avec cet objet.

Le marin explosa de rire et prit la fourrure.

Le marin : Aller monte p’tit gars, j't'emmène au vent,
Je t'emmène au dessus des gens,
Et je voudrais que tu te rappelles,
Notre amour est éternel
Et pas artificiel


Jean : Pardon ?


Le marin : Euh non rien, on arrive, prépare toi à voir le grand alcoolisé !

Jean monta à bord du porte avion qui n’avait de porte avion que de nom ...
En effet à bord, les seuls avions présents n’étaient que le jet d'un certain Mr Bouygues et de son copain, le nain qui saute partout.

Il trouva également à bord une multitude de boissons, une grande piste de danse et un immense tapis en peau de chat noir.

Au bout de ce tapis, se dressait un trône où siégeait un homme qui semblait s'amuser.

Jean s'approcha et s'aperçut que ce n'était que le grand Blacknights.
Jean s'approcha encore et ....

Jean s’approcha encore et… il trébucha soudainement sur une peau glissante de chat noir mal tannée, se rétamant de tout son long aux pieds du grandissime Blacknights, le majestueux seigneur alcoolique des nuits blanches.

Etonné par la scène, le grand Blacknights se leva aussitôt de son trône, suivi par ses conseillers et magistrats du haut conseil de la boisson. La conseillère Fi*, grande prêtresse de l’ivresse collective, prit alors la parole en ces termes :

Fi* - Monseigneur Blacknights, voyez donc cet homme ! Il n’a pas bu une seule goutte d’alcool et il est pourtant ivre ! J’en suis convaincue, et je le jure sur le foie de ma mère emportée par la cirrhose à l’âge de trois ans – que Rabelais ait son âme – que nous avons devant nous le nouveau messie, le fils du Grand Pichet Cosmique réincarné, Invino Veritas !!!

Blacknights – Par la peau parcheminée du scrotum de mes ancêtres, est-ce possible !!!?

Et là, Jean Bon ne savant que dire, acquiesça d’un signe de la tête.

Blacknights – Pour prouver ton origine divine, mon ami, tu devras concourir dans trois épreuves plus complexes encore que de se gratter l’oreille avec ses doigts de pieds, plus horribles encore que de passer une nuit dans le lit de la pestilentielle grande prêtresse de l’ivresse collective, plus épiques encore que d’affronter l’haleine fécale de Poupoul ! Tout d’abord tu dois m’affronter à la danse !!!

Blacknights emmena Jean Bon, nouvellement renommé Invino, sur la grande piste de danse, puis il claqua des mains et appela les musiciens. Un quatuor de petits gros accourut aussitôt, tous vêtus de queues de pies, portant des queues de cheval et cachant leurs queues sous des pantalons en poils de taupe, et se mit alors à chanter :

« Le bon roué Françouééé, le bon rouéé, est tombé de son destrier, le bon rouéééééé Françouééééé !!! »

« BAM BAM BAM BAM !!! »

Enervé par la musique très peu dansante des Pascal’s Brother, Blacknights le tout puissant avait donné l’ordre à la chef supérieure et tyrannique de sa garde personnelle, la cruelle et sanglante Ed, de faire feu avec son désintégrateur synaptique à implosions cérébrales sur les quatre hommes, réduisant leurs têtes en une bouillie verte semblable au pu secrété par les glandes faciales de Michel le pestiféré.

La DJ Bolly MacFire fut alors appelée pour remplacer les musiciens et entreprit avec tout l’art qu’elle avait acquis auprès des grands maîtres asiatiques d’arts martiens de jouer quelques airs plutoniques, voir même saturniens. La piste de danse toute entière fut alors vibrante des secousses sortant des baffles cosmiques à croissance sinusoïdale sur l’échelle de Richter. Blacknigths entra en transe et se mit à frapper du pied si fort qu’il se cassa la jambe en hurlant de douleur. Le rythme avait eu raison de lui. Invino n’eut qu’à faire quelques pas de danse pour remporter l’épreuve.

Blacknights – Tu riras moins lors de la prochaine épreuve !

Invino – Quelle est elle ?

Blacknights – Tu devras retourner au continent et affronter Gut le viking en duel à l’arme blanche ! Ed t’accompagnera, elle te fournira les armes que tu désires et te conseilleras sur les stratégies à adopter. Mais ne pars pas si vite victorieux, Gut le viking n’a jamais été vaincu de sa vie, ni par Sarko le maléfique, ni par Albert le ver solitaire, ni par Edouard le Calamar, ni par Neness le CRS, ni par André la Diarrhée, ni… Bref, il n’a jamais encore, à ce jour, été vaincu ! Bonne chance donc !

Et telles furent les paroles de Blacknights.

Mais avant, Jean profita encore de la fête, se laissant entraîner par la musique de Bolly jusqu’au bout de la nuit avec les démons de minuit.


Le lendemain matin fut terrible, grosse gueule de bois pour Jean Bon, il n’avait jamais bu autant, voir même bu tout court avant cette soirée. Il trouva à coté de lui, dans la poche d’une demoiselle une boîte de médicaments. Sans lire, il en avala plusieurs.

Puis trouvant les cachets âcres, il lut la boite.

Dessus, il y avait marqué : Laxatif

Jean Bon ne savait pas ce qu’étaient les laxatifs, dommage pour lui, heureusement pour l’histoire.

Bref, notre héros local prit la navette du retour avec notre grand marin qui lui était aussi frais qu’une Ed un lendemain de soirée Rabelaisienne …

Arrivé sur les quais, il tomba justement sur une dame, un gros sourire aux lèvres et un canif à la main.

Jean Bon : Est-ce vous Ed ?

La mystérieuse demoiselle : Non moi c’est Isis espèce d’ignare !

Jean Bon : Ah, autant pour moi demoiselle Isis !

La mystérieuse demoiselle : Il avale plus facilement mes histoires que la bière lui ! Je m’appelle pas Isis mais Ed, c’est pourtant flagrant quand même ! Isis est une déesse, moi je ne suis qu’une alcoolique !

Jean Bon : Euh oui, si vous le dîtes ! Sinon, comment je peux affronter le grand Gut ?

Ed : Ah justement, j’ai votre arme

Jean Bon : Vous parlez de ce truc dont je me sers pour couper mon jambon ?

Ed : Pas très drôle votre jeu de mots là …

Jean bon : Quoi ? Quel jeu de mots ? Je ne saisis pas l’essence de votre propos

Ed : en même temps, essaye déjà de saisir le canif, il va plus te servir que les jeux de mots !

Jean Bon : Ok et je vais où pour affronter Gut ?

Ed : Ah j’ai aussi une limonade, vous allez à l’auberge CRS avec la canette et ça va aller tout seul vous verrez !

Jean Bon : Ok je connais le chemin.

C’est ainsi que notre débile profond utilisé pour cette histoire tout autant débile traversa la ville d’Arcachon. Tout en traversant la bourgade, de drôles de bruits parcouraient son ventre, puis un mal aux intestins se fit sentir.

Pas grave, notre héros s’est pris une telle cuite qu’il ne sait même pas où la douleur le frappe vraiment.

Arrivé devant l’auberge, Jean prit une bonne inspiration, lâchant quelques flatulences au passage et entra dans l’auberge.

Là il exhiba sa canette et son canif et tout le monde le regarda ébahi.
Certains prirent même la fuite comme une demoiselle Ouby qui préféra se cacher dans un bassin de la piscine du quartier.
Un homme, la barbe saillante, s’avança. C’était Gut, le CRS Viking. Il avait sa hache maculée de sang à la main et un bouclier recouvert de capsules de bières (Guthrifness ? ^^ xD) dans l’autre. Bref, un warrior tout droit sorti des films de guerre diffusés au Cinéma des Gutrifs Rabelaisien, cinéma qui propos également la diffusion de documentaires sur l’accouplement des gastéropodes libidineux tous les samedis soirs pour un tarif dérisoire de 10 écus.

Gut s’avançait alors que la foule était déjà en liesse, elle criait, certains imploraient déjà le pardon de Gutrif envers le minable Jean Bon.

La foule se mit à hurler : En tranches le Jean Bon ! En tranches le Jean Bon ! Gut, on veut du Jean Bon !

Jean ne comprenait pas le slogan, mais il comprenait désormais que ses problèmes gastriques seraient un fardeau pour ce combat, en effet, il sentait désormais ses intestins s’agiter comme un gros vers dans une pomme, il savait également qu’un coup dans le ventre et l’auberge se transformerait en étalage de déjections.

L’aubergiste s’approcha de Jean et se proposa en arbitre. Jean tout comme Gut ne refusèrent pas.

L’aubergiste scanda : après ses blancs de poulette à la sauce Paulette, Joël Robnichons est fier de vous présenter son Jean Bon de Dindon, spécialité préféré de Didon ! Les dieux s'en régaleront ! Tout comme les Guthriftons !

Et ding, la cloche sonnait … euh en fait ce n’était pas la cloche mais simplement une chope de bière tombée au sol. Le narrateur s’excuse pour cette maladresse. Reprenons :

Le combat s’engagea rapidement en faveur du Viking, son expérience au Mali contre des hordes de trouffions de Papouasie Nouvelle Guinée le rendait imbattable dans les combats contre les gens comme Jean (non pas de jeux de mots là : D)

Premier coup de bouclier dans le ventre de Jean. Jean tomba a terre et … quelques secondes plus tard. La foule ainsi que Gut prirent un teint pâle, voire d’une couleur s’approchant de la Bernache en décomposition.

En effet, en tapant dans le ventre de Jean, Gut avait libéré de nombreuses substances, non illicites mais très peu recommandables pour la santé d’un homme moyen. Bref, rapidement, ils tombèrent tous comme des chats noirs devant Blacknights.

Ed, accompagnée de Fi* firent irruption dans la salle en tenue NBC, comme dans les films où l’ont présente une bouillie verte semblable au pu sécrété par les glandes faciales de Michel le pestiféré.

Ed d’une voix mécanique : Je suis ton père !!!

Jean Bon : C’est vrai ?

Ed se retourna et préféra partir avant de passer dans la phase Dark Ed, phase qui précisons le, ne fait peur qu’aux enfants dont l’âge est compris entre 1 mois et 2 mois et demi.

Quand à Fi*, elle s’approcha de Jean Bon et lui remit un papier. Ce papier dont la consistance s’approchait de la langue de chat séchée (qui sait d’ailleurs …)

Jean Bon ouvrit et commença à lire à voix haute …

‘Rejoins-moi dans Bollywood… ’

" - Si je puis me permettre ô…. Vénérable conseillère de-je-ne-sais-plus-trop-quoi… c’est quoi Bollywood ?...
- Inculte pharaonique ! Le bois de Bolly, of course.
- Ah bon ? Of fait de la course ?

Notre malheureuse conseillère crut bien qu’elle allait rejoindre DamnEd dans sa crise aiguë de Dark Sidisation mais elle ne se rappelait que trop bien les conseils d’Anaslim Ca-caille-vu-l’heure, premier Toast intersidéral de la Galaxy : ‘la colère mène au côté obscur, la colère mène au côté obscur… ‘ Aussitôt les sages paroles de la grande chanteuse Zaza Zizanie lui revinrent en tête ‘fallait rester zen, restons zen’.

- Mon cher Jean Bon, un peu bouchonné du bouchon… Il est grand temps pour vous de vous rendre dans ce dangereux repère de brigands qu’est Bollywood… Vous y trouverez notamment les sauvages Amazones de Sir Gut’ le Guthrifnessisé et ses célèbres Bacchantes… Comprenez-bien cœlachante de mes deux, qu’il vous faudra bien évidemment ne pas y toucher… Et encore moins flirtasser avec la divine Edmonette, grande prêtresse sacrée de la danse de la Guthrifness…
- Ah bon ? Mais j’croyais qu’elle était guerrière moi ? C’est à y paumer son jambon, j’vous jure des fois…
- Nan mais laissez tomber, c’est sa jumelle qui n’est pas sa sœur…
- Sa jumelle qui n’est pas sa sœur…

Les neurones de notre malheureux Jean Bon se mirent à surchauffer à une holovitesse des plus incroyables. A ce train-là, il aurait été inutile de l’envoyer se faire cramer la cervelle dans une tentative désespérée de séchage de cheveux sur Mustafar, four intergalactiquement reconnu…

- AH !!!! Edmonette ce sont les jumelles d’Ed ! J’ai jambonisé ! Elle est donc si bigleuse que ça ?...
- Bigre ce qu’il est jambonisant celui-là… soupira notre malheureuse conseillère… Fuyez donc dans le Bollywood mon bon… Jean… et par pitié souvenez-vous bien des conseils pratiques de notre cher vieille bure Guinessisée : ‘prends garde à tes fesses et rien qu’à tes fesses’… "

Notre crétin crétinisé, la main sur le popotin encore gluant de substances étranges, s’aventura donc dans la dangereuse forêt de dame Bolly, en imitant une danse du canard des plus hétéroclites… Pour un peu on l’aurait pris pour un dangereux hérétique galiléen…

Jean Bon s’aventurait dans les bois sauvages lorsque quelques gracieuses créatures apparurent autour de lui, chantant en hindi des paroles des plus suaves, leurs bracelets de chevilles cliquetant dans un bruit charmant et leurs longs cheveux cachant leur poitrine (forcément) entièrement dénudée… Jean Bon devint alors tel qu’il aurait toujours dû être… un Jambon Bavant, c’est-à-dire un cousin par alliance de l’escargot limacisant… Il se mit à danser avec les sauvages et folles créatures, hurlant des propos désordonnés ‘Charlisationnnn ! Trouffionisation ! Guthrifnette CRIséeeeee ! Alcoolique grandeur pululenteeee’…

Ce que notre imbécile heureux ignorait forcément c’est que non loin de là, à l’entrée de Bollywood, Guthrif le –supposé-valeureux, dont il était venu à bout à l’aide de… laxatifs puissants & de ses effets… s’était remis de ses émotions. Comme tout super warrior se respectant, il était hors de question qu’il se laisse ridiculiser de la sorte par ce résidu tanzanien… A l’entente de son nom (forcément très viril) accompagné du ridicule suffixe nenette… ce qui faisait de Guthrif le Valeureux, Guthrifnenette ma poulette (avouez que pour un dangereux & sanguinaire viking ça le fait moyen…), notre CRS ne fit ni d’une ni de deux, remettant sa grandeur alcoolisée sur pieds, il le traîna par la peau du chat noir dont il était vêtu tel un digne homme de cro-magnon (mettant en avant son linge de corps, un tapis de poils maison faisant de lui l’antique King Kong de son monde Aragonisé) en direction de Bollywood. C’est là qu’ils retrouvèrent nos charmantes Ed & Fi* en pleine discussion métaphysique sur les chocolats belges exportés à Sparte. Nos malheureuses demoiselles n’eurent pas le temps de protester qu’elles se virent embarquer de force à la recherche du Jean Bon profanateur… Celui-ci justement… venait de faire la rencontre de Requin des Mois et se mettait dangereusement à danser au corps à corps avec la favorite de Sir Guthrif…

Soudain… un cri terrible se fit entendre…